Quand je me deux de Valérie Rouzeau

Hier Valérie Rouzeau se deut du temps qu'il fait bien breton. Poète en lecture.
Ses mots bouillent se bousculent se bouturent à d'autres attachés. Bourimés ou pas ses mots nous bousculent. D'abord à l'écoute puis à la lecture,

Poète de la confusion le fondre ensemble les Port Nawak mêlés. Les mots en tourne-boule. Les gants-de-renard offerts en bouquet à une mécanicienne de Jarmush. La rose à Woody. "Les rues sales leurs noms propres". Même un numéro de téléphone. Les méli-mélo français anglais et mille autres kekchoses qu'on étudiera surement plus tard dans les lycées.
Poète de l'allusion. Les mots des autres comme alluvion. Encore mille références nourricières. (Mille et mille, cela fera deux mille, vraiment neuf.) Car quand Valérie Rouzeau se deut, elle pense autres. Les poètes, les lieux, autres tous ici rappelés. Giorno, Mallarmé, Dickinson, Queneau, Courtade, Demarcq, Hugo, Bourdelier, Dubost, Lahu...Sans doute Sylvia Plath aussi. Et les anonymes pourtant nommés. Les amis, les frères, Fallou et la grand-mère (Rouzeau un peu brin de Zang donc...).

Alluconfusions, poésie des mélanges, poésie lieu du douloir certes mais poésie lien à lire absolument.


Quand je me deux
Editions Le temps qu'il fait

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